DES ORIGINES
DU PROJET KONSCIIO
Je m’appelle Alexandre, initiateur du Projet Konsciio.
J'ai un énorme intérêt pour la relation humaine. Celle que nous entretenons avec les autres et le monde, mais aussi la relation que nous entretenons avec nous-mêmes (par notre nature, notre esprit mental, esprit émotionnel et d'autres). Et à quel point notre existence, qu'aussi bien celle de la société, peut être façonnée par ces relations.
Des valeurs telles que l'empathie, la bienveillance, l'entraide et la responsabilisation de soi me donnent énormément de sens au quotidien et sont alignés avec la vie que je souhaite vivre.
Dans ce sens, et suite à ma 1ère formation en économie d'entreprise (oui, on pourrait dire "mais rien à voir!"), je suis actuellement en formation d’expert coach ICF à l'Institut Suisse de Coaching et de Formation à Neuchâtel (encore en formation jusqu'à juin 2023), ce qui m'a également donné l'élan de lancer ce projet qui me tient à cœur depuis très longue date.
Ici, l'espace est dédié à vous faire découvrir un peu "sur moi" tout en gardant l'attention tournée vers ce projet qui est Konsciio.
Comme pour énormément de personnes j’ai été confronté à la différence dès mon plus jeune âge, dans ma situation découlant particulièrement de limitations physiques depuis ma naissance. Ainsi parfois, faute de ne pas pouvoir explorer le monde "physiquement" (par exemple en jouant dans la forêt), mon esprit mental m’a été très salutaire car il me tenait compagnie par la rêverie, l’imagination et le questionnement, y compris sur moi-même, car je ne pouvais pas m’empêcher d'essayer de comprendre ce qu’il se passait en moi. Pourquoi cela m’arrive à moi ? Pourquoi je ne suis pas capable mais les autres le sont ? Suis-je assez tel que je suis, même avec ces limitations ? Et encore des questions, et encore des questions…
Enfin, remplacez les "limitations physiques" par une autre situation et il est possible de nous rendre à l’évidence que ces questions passent par presque tout esprit humain à un moment ou à un autre de notre existence.
J’ai eu un environnement et un entourage favorable au développement de l’estime et confiance en soi et à l’acceptation de cette différence. Ceci m’a aussi permis, entre autres, de développer de la résilience et une certaine conscience des différences et, le cas échéant, des souffrances des autres.
Toutefois, cela ne m’a pas empêché de tomber aussi dans le jeu de la comparaison avec les autres et ce que j’idéalisais pour moi-même. Surtout à partir de cette période où on cherche à créer/valider notre identité en grande partie à partir du regard des autres. Ups, point de bascule ! Mon compagnon de longue date, mon esprit mental (alias égo) a gentiment commencé à régner en roi. Et tout comme l'avait dit Blavatsky (il se trouve que je n'ai pas connu cette citation à temps), “le mental est un bon serviteur et un mauvais maître”.
Voulant appartenir à..., être apprécié, être aimé, ou que sais-je de plus, et peut-être n'ayant pas encore assez d'estime et confiance en moi, j'ai quelque peu baissé ma garde et j’ai commencé à écouter certaines pensées et préjugés que je développais moi-même mais aussi que je recevait parfois du monde extérieur. Cela m'a inspiré certaines croyances telles que “je suis comme ça donc… on ne m’acceptera jamais; on ne m’aimera pas; je ne suis pas capable; je ne suis pas assez; …” et j’en passe car il va ainsi dans le monde où beaucoup d’humains connaissent ce fameux moulin où l’on broie du noir.
Inutile de dire que nous sortons de là bas avec de sacrés sacs de croyances limitantes en poudre et des émotions/sentiments qui pèsent lourd. Après avoir longuement marché avec ces sacs (et bien sûr, avoir fait quelques gâteaux avec cette poudre, histoire de bien absorber ces croyances et émotions négatives.), la fatigue de les porter n’a pas manqué de me vider de mon énergie vitale et a fini par me déconnecter de moi-même car je ne me sentais plus, je ne sentais que le poids de ces sacs. Cette fatigue a aussi considérablement brouillé ma vision et je me suis ainsi éloigné des autres et du monde.
L’envie de me débarrasser de ces états de souffrance (et de vivre plutôt que de juste survivre) m’ont poussé à aller à leur source et à prendre conscience que bon nombre de croyances, pensées et sentiments que j'avais en moi et sur moi-même (et par effet miroir, sur les autres et le monde) étaient infondés et venaient simplement d'un garçon qui (a)vait peur.
De la même manière que j’ai décidé de porter ces sacs, je peux également décider de les lâcher (plus facile à dire qu'à faire) ou du moins, de les alléger en choisissant dedans ce qui peut réellement m'aider à aller plus loin, plutôt que de me laisser figer par mes peurs.
J'apprends également à lui pardonner et à l'accepter pour sa nature primaire. En partie, il ne cherche qu'à me protéger de l'inconnu qui lui est synonyme de danger et potentiellement d'en périr (quel dramatique). Ainsi plutôt préoccupé par le résultat que les moyens utilisés, notre mental peut devenir parfois atrocement méchant, voir cruel envers nous-mêmes pour nous empêcher de faire le pas. Il ne sait juste peut-être pas que "ce que nous souhaitons le plus est souvent à l'autre bord de la rivière de la peur", d'après George Adair.
Ainsi je réapprends tant bien que mal à remettre mon esprit mental à sa place parmi mes autres conseillers du royaume (mon cœur, mon corps, …), plutôt que de lui laisser la place du roi (oui, parce qu’il tenait à son trône! Aujourd’hui encore il essaie de faire des coups d’État!). Ainsi à sa juste place autour de la table ronde, il travaille de manière complémentaire et alignée avec les autres, au lieu de m'autosaboter, en espérant de tendre vers un état d'être et une vie quelque peu plus harmonieuse et épanouissante.
Ces prises de conscience ne m'ont jamais donné l’impression que cette expérience (ou une autre) que je vis me démarque des autres. Bien au contraire. Cela m'a permis de réaliser à quel point nous sommes tous susceptibles de vivre ceci dans énormément de situations et moments de notre vie.
Voilà, ceci illustre en grande partie l'intention que je mets à travers le Projet Konsciio, de pouvoir répondre présent auprès de ceux qui souhaitent aussi faire de leur esprit mental (et les autres) un compagnon de vie plutôt qu’un maître, afin qu’il puisse être conseiller avisé plutôt que dictateur de notre existence. Ceci dans l'espoir de soulager/transformer certains inconforts et souffrances, croyances et sentiments que nous avons sur nous-mêmes et notre vie (et de nouveau par effet miroir, sur les autres et le monde); ainsi que d'utiliser ces (nos) ressources pour tendre vers une vie intérieure et extérieure plus harmonieuse et alignée avec ce que nous souhaitons accomplir, vivre et être.
Que L'Univers conspire en votre faveur.
Ce texte a été écrit dans un style quelque peu métaphorique. C'est intentionnel.
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